Ils sont tous les deux des gagnants, mais on les montre plus souvent du doit pour leurs défaites, jusqu'à être moqués. Ils vivent le foot avec une passion pure, d'où leurs comportements souvent excessifs. Ils restent d'excellents stimulateurs, et c'est pour cette raison que les joueurs de leurs effectifs ont pour habitude de les tenir en haute estime. Mais ils disposent l'un et l'autre d'une légion de détraqueurs.
Diego Simeone a remporté face à Marseille l'Europa League, un trophée qui vient s'ajouter à ceux qu'il possédait déjà, venant tenir compagnie la Liga, Coupe du Roi, Supercoupe d'Espagne et Supercoupe d'Europe. Un palmarès qui fait des envieux et qui lui permet de jouir d'une moyenne d'un titre par saison.
D'ailleurs, il aurait pu avoir un palmarès plus prestigieux encore s'il n'avait pas perdu ses deux finales de Ligue des champions, perdues face au Real Madrid.
Oui, on peut considérer que sa facilité à perdre ses moyens sur les terrains de jeu le rapproche de Mourinho, 'The Special One'. Même s'il se montre très calme en conférence de presse, et pas aussi acerbe que Mourinho, sur le banc il est un vrai trouble-fête.
De retour à ses manières
De plus, l'Argentin à sa manière de jouer. Bien entendu, ce n'est pas très joli à voir mais ça marche et l'équipe de Simeone se retrouve chaque année à jouer les compétitions jusqu'au bout.
Ainsi, la progression de l'équipe est plus que claire. Il n'a pas seulement créé une équipe capable de rivaliser avec le Barça ou le Real mais il a permis à l'Atlético de passer de 23ème à second au classement UEFA.
Il ne fera jamais l'unanimité au sein de l'Atlético et des supporters, mais ce qui est sûr, c'est qu''El Cholo' sait comment faire pour être compact et faire mal à l'adversaire.