Le vice-ministre des Sports Yiorgos Vassiliadis a suspendu jusqu'à nouvel ordre le championnat après cet incident qui a vu le président du PAOK Salonique Ivan Savvidis pénétrer sur la pelouse pour contester une décision arbitrale, un pistolet à la ceinture.
M. Vassiliadis a présenté mercredi une feuille de route aux 16 équipes du Championnat de Grèce, qui doivent toutes donner leur accord pour que les matches puissent reprendre.
Les mesure préconisées, censées prendre effet la saison prochaine, mettent ainsi en place une relégation automatique pour les équipes impliquées dans des violences à trois reprises dans une saison, ainsi que des punitions pour les équipes dont les dirigeants font des déclarations publiques incitant à la violence. De même les clubs seront totalement responsables de la sécurité dans les matches qu'ils organisent, et non plus la police qui restera à l'écart des stades.
Si toutes les équipes donnent leur accord d'ici vendredi à ces mesures, le championnat pourra reprendre le 31 mars, mais l'Olympiakos, le Panathinaikos, Larissa et Xanthi ont d'ores et déjà fait part de leur désaccord avec ces propositions.
"L'adoption d'une série d'engagements supposés de la part des clubs de Super League, qui pour la plupart n'ont aucun moyen de les appliquer, ne contribuera pas à faire baisser la violence. L'Olympiakos ne peut souscrire à l'adoption de ces engagements à propos desquels nous n'avons pas été invités à exprimer notre avis", a ainsi regretté l'Olympiakos.
L'AEK Athènes, le PAOK et Asteras Tripolis ont en revanche donné leur accord.
Le président du PAOK, l'influent homme d'affaires gréco-russe Ivan Savvidis, avait présenté ses "excuses" après avoir plongé le football grec dans une nouvelle tourmente.