Mais Nîmes ne le doit qu'à sa meilleure différence de buts sur Ajaccio et le Paris FC. Ces trois clubs pointent à 12 longueurs de Reims, qui a conforté sa place de leader incontestable en surclassant Sochaux (3-0) vendredi.
Au stade de l'Abbé-Deschamps, au cours d'une première période insipide où il ne s'est pratiquement rien passé, chaque équipe a eu son occasion.
La première a été auxerroise, à la 9e minute lorsque Philippoteaux s'est retrouvé seul, démarqué par Sakhi, à une quinzaine de mètres du but gardois. Mais son tir du gauche à ras de terre a été détourné par Valette.
La seconde a été nîmoise, à la 38e minute, avec Bozok, seul à la limite de la surface de réparation. Mais le tir du gauche du meilleur buteur de Ligue 2 a été dévié par Boucher.
Le deuxième acte a été plus animé. En grande partie "grâce" à l'arbitre, Aurélien Petit. Celui-ci a mis un peu trop souvent la main à la poche dans cette partie, au cours de laquelle il a distribué pas moins de sept cartons jaunes, dont plusieurs très généreusement accordés.
Comme celui infligé à Touré à la 57e minute pour une faute fort peu évidente sur Savanier, qui a valu à l'Auxerrois, déjà averti en première période, d'être exclu.
Cette exclusion a eu le don de piquer au vif les hommes de Pablo Correa, qui ont fait mieux que jeu égal dans la dernière demi-heure avec des Gardois qui n'ont pas su profiter alors de leur avantage numérique.
Ils ont pourtant eu la balle de match à la 66e minute, mais la reprise de Alioui au premier poteau sur un centre de la droite de Del Castillo se fracassait sur l'angle poteau/transversale du but auxerrois.
En bas de tableau, Quevilly, vainqueur vendredi à Nancy (2-1), un autre mal classé (17e), n'est plus relégable mais désormais barragiste.