Ilkay Gundogan sort actuellement d'une saison pleine avec Manchester City, ponctuée par la conquête d'un titre de champion. Le milieu allemand a de quoi être comblé et heureux, surtout qu'il a été épargné par les pépins physiques durant cet exercice. Pourtant, il ne l'est plaint totalement. Ce qui le gêne aujourd'hui ce sont les interviews avec les journalistes, devenues à son goût trop mécaniques.
C'est dans un entretien au 'DAZN' que Gundogan s'est plaint de "l'absence de vie" dans les échanges qu'il a avec la plupart des journalistes. "Parfois, j'aimerai qu'il y ait un peu plus d'honnêteté et qu'on puisse discuter des choses de manière plus honnête. Il ne devrait pas y avoir autant de sujets tabous, a-t-il ajouté. Je n'ai aucun problème avec le fait de répondre avec franchise. Je peux même aller au-delà des restrictions et évoquer des questions d'ordre privé".
Ce que Gundogan regrette le plus c'est qu'il est souvent obligé de jouer un rôle lorsqu'il a à intervenir lors des zones mixtes d'après-match. "C'est dommage de devoir se déguiser. Personnellement, je ne supporte plus cela. Il y a toujours les mêmes questions, et auxquelles on livre des réponses préparées. Je ne sais pas s'il y a une solution à ça. Je ne sais pas si je peux, veut ou doit changer ça. C'est juste que parfois, je voudrais un peu plus. Pas nécessairement de nouveaux sujets, mais des questions nouvelles ".
Pour finir, Gundogan a reconnu qu'il refuse de connaitre les questions à l'avance pour justement préserver un minimum de spontanéité. "Ce qui doit être changé? Je ne sais pas, a-t-il confié. Vous nous posez des questions, et nous devons y réagir. Et parfois on sait déjà quoi répondre avant même que vous finissiez votre question. C'est pourquoi je refuse de connaitre les questions avant. Qu'est-ce que cela m'apporterait ? Ainsi, il y a la possibilité d'être spontané. Et il est nécessaire de garder cette spontanéité".