"Regardez-moi dans les yeux" ou "Je n'ai jamais rien caché" ont été les paroles du joueur du Real Madrid dans le procès pour fraude fiscale.
"Je n'ai jamais vécu cela de ma vie", a dit Cristiano, qui, au début du procès, avait demandé à la juge de parler plus lentement.
L'affaire de Cristiano Ronaldo, liéé avec le Trésor Public espagnol, a fait le tour du monde et, 42 jours plus tard, il est de nouveau présent dans tous les médias sportifs. Les déclarations du Portugais lorsqu'il était devant la juge ont été dévoilées.
"J'aimerais retourner en Angleterre", avait déclaré Cristiano Ronaldo lorsqu'il a été interrogé sur sa fraude fiscale présumée de 14,7 millions d'euros en Espagne.
"J'ai payé tout ce qui me revenait, toutes mes dettes. De plus, je ne comprends pas grand-chose à cela, j'ai quitté l'école en sixième et tout ce que je sais faire, c'est jouer au football", avait avoué le Portugais, qui à un moment donné de sa déclaration a demandé à boire un verre, puisqu'il semblait un peu enflamé par la situation, qui lui dépasse.
D'autres déclarations ont filtré aussi dans les médias, des paroles où le Portugais avoué devant la juge que si ce n'était pas lui, il ne serait pas assis là, sur le banc. Ce qui n'a pas été bien considéré par la juge qui s'occupait de cette affaire.
"Si je ne m'appellais pas Cristiano Ronaldo, je ne serais pas assis ici", avait souligné le joueur madrilène.
Les déclarations du joueur du Real Madrid dans le procès qui a eu lieu au mois du juillet ont rapidement fait le tour du monde. La vidéo avec le moment du procès de Cristiano contient presque toute la déclaration de l'attaquant portugais.
"Moi, j'avais des gens qui s'occupaient de tout, qui géraient toutes ces affaires, je ne m'inquiétais pas des impôts. En Angleterre, j'ai tout payé toujours et je vous regarde dans les yeux et vous dis la vérité. J'ai toujours dit aux gens qui travaillent pour moi de ne jamais rien cacher. Si l'on perçoit un bon salaire, on doit payer. En Espagne ou en Angleterre, dans chaque pays. J'ai toujours dit à ces personnes-là de ne rien faire de stupide", avait insisté Cristiano.
"J'ai toujours tout présenté dans l'ordre, j'ai des gens responsables qui travaillent pour moi et maintenant en Espagne j'ai fait de même. J'ai payé en 2014 et je leur ai dit que si nous devions payer plus, nous en paierions plus. Je ne veux pas avoir de problèmes, je veux juste me concentrer sur le football", a déclaré le Portugais à un autre moment du procès.
"Je paie toujours quand je vais quelque part, en Angleterre ou en Espagne parce que la vérité est toujours connue. Je sais que mes conseillers ont fait de leur mieux et qu'ils ont fait ce que les règles du pays disent, il n'y a pas de formules avec moi", avait souligné le footballeur.
"Bien sûr, je fais confiance à ceux qui travaillent pour moi. Si je ne fait pas confiance en eux, à qui vais-je faire confiance ?", avait dit le Portugais.
Le Portugais du Real Madrid a également pris la défense de son agent : "Jorge Mendes ne comprend rien de tout cela. Sa spécialité est d'essayer d'obtenir les meilleurs contrats pour les joueurs. Il n'a pas les connaissances suffisantes sur les impôts à payer dans chaque pays. Il est quelqu'un d'honnête et n'a pas de méchanceté."
Sa déclaration devant la juge a pris environ une heure et demie. "C'est ridicule qu'une personne qui donne autant à l'Espagne soit ici. Ma déclaration est exacte et vraie. Je comprends votre travail", a avoué un Cristiano Ronaldo un peu inquiet.
L'avocat de l'État (Procureur de la République en Espagne), qui s'est déclaré supporter de Cristiano, insistait sur les erreurs de la déclaration d'impôt sur le revenu du Portugais, mais le footballeur répétait sans cesse que tout était bien.
La déclaration de Cristiano n'a pas convaincu le fonctionnaire de l'Etat : "Je vous assure et je répète qu'il n'y a pas un seul des 148 jugements dans la base de données qui dit que ce que ses conseillers ont faits est correct, je n'ai trouvé aucun jugement qui dit que ses conseillers ont bien fait", a-t-il conclu.