"Nous ne pensons pas à ça, nous pensons que nous n'avons encore rien gagné", a souligné le technicien barcelonais en conférence de presse.
"Pour l'instant, nous n'avons rien, mais nous avons des possibilités et nous voulons les exploiter à fond. Cela étant, quand on regarde trop au loin, on court le risque de ne pas voir l'écueil qui est juste devant", a-t-il ajouté à la veille de recevoir l'Athletic Bilbao, son ancien club, dimanche pour la 29e journée.
Solide leader du Championnat d'Espagne avec 8 points d'avance sur l'Atlético Madrid, son dauphin, le Barça est également qualifié pour la finale de la Coupe du Roi, le 21 avril contre Séville, et pour les quarts de C1 face à l'AS Rome (4 et 10 avril). Une situation enviable que Valverde aurait "signé avec (son) propre sang" en début de saison, a-t-il souligné samedi.
Pour autant, rien n'est encore fait et peu importe la coïncidence qui a voulu que Guardiola (en 2009) puis Luis Enrique (en 2015) réussissent ce triplé Liga-Coupe-C1 dès leur première saison d'entraîneurs du Barça.
"Je ne crois pas aux prophéties", a souligné Valverde, qui vit lui-même sa première année sur le banc catalan.
Le technicien barcelonais a d'ailleurs mis en garde contre tout excès de confiance en Ligue des champions alors que la presse catalane se réjouissait samedi que Barcelone ait tiré au sort l'AS Rome, un adversaire a priori plus abordable que d'autres... sur le papier.
"Si on regarde les scores, l'AS Rome a battu 3-0 Chelsea (en phase de poules), une équipe qui nous a posé beaucoup de problème. Rome a aussi fini devant Chelsea et l'Atlético dans sa poule, alors que l'Atlético est notre adversaire principal en Liga. Cela donne une idée de sa valeur", a dit Valverde.
"C'est un adversaire extrêmement compliqué, vu son équipe, sa trajectoire, son entraîneur (Eusebio Di Francesco), Monchi (le directeur sportif)... C'est une équipe qui a marqué trois buts à Stamford Bridge (3-3) et nous les respectons beaucoup", a-t-il conclu.