La dernière causerie de Aimar à ses coéquipiers a fait le tour des réseaux. C'était il y a quelques mois, et il a voulu être clair avec eux, il n'y a aucune sensation similaire à celle de rentrer dans un stade plein à craquer.
"Je les ai réunis dans le vestiaire avant de sortir, je me suis occupé de leur dire que la sensation de rentrer dans un stade plein est incomparable et qu'il faut en profiter. À ce moment-là je les enviais car il pourrait le refaire le jour suivant, tandis que pour mois c'était la dernière fois." raconta-t-il.
"SALIR A UNA CANCHA LLENA NO TIENE IGUALDAD"
— LA NACION (@LANACION) 24 janvier 2018
La EMOTIVA arenga de PABLO AIMAR antes de salir a jugar su último partido.
Gracias por tanto, crack
@juanchahin1 pic.twitter.com/4xNT7DBiVe
Le 'Clown' Aimaranalisa comment iol se voit dans le futur : "J'ai toujours pensé à me dédier à la formation, le mieux serait de le faire pour les equipes jeunes de la Selection. Ce que je veux, c'est que les jeunes que nous avons aujourd'hui, jouent le Mondial 2030 qui pourrait, en plus, probablement avoir lieu en Argentine."
"Pour le moment, LaLiga n'est pas mon objectif car quelque chose a été perdu avec les jeunes, le fait est que le football est un jeu, bien qu'il y ait des subtilités, des stratégies et de la chance... mais pour le footballeur il ne devrait jamais oublier que le football n'a jamais été qu'un jeu. Nous ne voulons pas qu'ils aillent s'entrainer comme s'ils allaient au travail", ajouta l'Argentin.
Messi et encore Messi
On a beaucoup parlé de l'admiration de Messi envers Aimar, et l'Argentin a voulu donner sa vision des choses : "À une époque, lorsqu'il était adolescent, je jouais à River Plate. J'étais un joueur très rapide, une vedette, je regardais toujours vers l'avant: Je suppose qu'il m'idolâtrait pour ma verticalité, pour cette envie de toucher le ballon et d'attaquer. Et parce que je n'ai jamais perdu cette joie de jouer au football".
"Leo se lève le matin et il sait s'il va gagner ou non. Dans le football tu dépends toujours de tes coéquipiers, à moins que tu sois Messi. Il décide du sort de 9 matches sur 10, et encore, je suis gentil. c'est lui qui décide de l'issu du matche, où il provoque la faute pour avoir un coup franc direct... mais le jour il est moins bien, il dispose de grands joueurs en Argentine" déclara Aimar sur le numéro '10' du FC Barcelone.
Il est clair que nous sommes aujourd'hui devant la meilleure version de Messi : "Si tu jouais avec lui, tu voudrais lui faire la passe car la balle le cherche. Le Messi d'aujourd'hui est le meilleur Messi. Avec le Barça de Guardiola, sur chaque ballon touché il faisait quelque chose de beau mais maintenant il choisit la meilleure chose à faire. Il fait toujours les bons choix et je ne pense pas qu'il dépende tant que ça des coéquipiers dont il dispose".
"Le jour du 'Clasico', où il a enlevé son maillot, le Barça n'allait pas bien, et le mec, sur son premier ballon, il a attrapé Casemiro et l'a secoué en plein milieu du terrain. Tous avons su que ce jour là il allait faire ce qu'il avait envie de faire" a-t-il ajouté.
Messi n'a rien à voir avec personne pour Aimar : "Si, Maradona, mais pas aussi longtemps. C'est pour cela que Cristiano a autant de mérite, pour disputer la place de numéro 1 de Messi autant de temps. C'est un grand joueur. Celui qui a déjà joué au football sait que le numéro 1 est Messi, mais que Cristiano est un monstre".
"Le truc, c'est que Messi joue à quelque chose d'autre. Les ballons d'Or l'intéressent encore, je ne sais pas si à une autre époque il y eut autant de certitude concernant les meilleurs. Neymar va venir se mêler à la bataille dans les prochaines années. J'aime beaucoup Griezmann et De Bruyne aussi", assura le 'Clown'.
L'Argentine et le Mondial
"Je crois que l'Argentine va le gagner. Cette fois, j'ai un présentiment plus clair que les autres. Ils ont de quoi le faire et ils ont surtout Leo".
Il analysa aussi 'La Roja' : "J'aime beaucoup. Quand il joue ensemble ça fonctionne, ils veulent toujours avoir la maitrise du ballon comme un amusement. Contre l'Italie ils n'ont pas joué avec un vrai '9', mais avec six joueurs au milieu de terrain ce qui empecha les Italiens de toucher le ballon. J'ai vu l'allignement et j'ai tout de suite su que ceux en rouge allaient avoir le ballon".