À cinq points du Stade Rennais avant le coup d'envoi, il était impératif pour les Girondins de s'imposer pour croire de nouveau en une qualification en Europa League, en fin de saison. Pourtant la dynamique des Bordelais avec zéro victoire lors de leurs quatre dernières sorties n'imposait pas la confiance face à des Bretons qui venaient chercher un coup pour conforter leur position dans la première partie de tableau.
Dans la dernière ligne droite, la lutte pour le maintien sera intense
La première période n'avait rien d'un duel entre deux prétendants à l'Europe tant les intentions offensives ont été absentes, tout comme le rythme et l'intensité. Seul fait notable le remplacement très précoce de Martin Braithwaite avant le quart d'heure de jeu, sorti sur blessure pour la rentrée de Nicolas De Préville. Côté Girondins, seul Malcom tente de déstabiliser le bloc adverse mais sans grande réussite.
3 - Il n'y a eu que 3 tirs entre Bordeaux & Rennes (2 bloqués, 1 non cadré), c'est le pire total en 1ère période d'un match de Ligue 1 cette saison juste devant.... Rennes v Bordeaux en novembre dernier (4). Doliprane. pic.twitter.com/8XlDUOtf2j
— OptaJean (@OptaJean) 17 mars 2018
Dès le retour des vestiaires et sur sa première accélération, Rennes va ouvrir la marque grâce à une belle boulette de Benoît Costil, qui donne un sacré coup de main à ses anciens partenaires. Surpris par une frappe de Khazri, le capitaine bordelais voit Ismaïla Sarr reprendre dans le but vide. Le jeune international sénégalais marque son troisième but sur ses trois dernières apparitions en Ligue 1.
Le coup de grâce va intervenir à cinq minutes de la fin de la rencontre avec Yoann Gourcuff, immédiatement décisif après son entrée en jeu. Après un relais avec Khazri, le milieu offensif marque d'une frappe enroulée et ne célèbre pas son but, en respect à son ancienne équipe. Provisoirement, Rennes s'empare de la 5e place, devant Nantes, avec 45 points. Pour Bordeaux ce second but sonne bien la fin des espoirs européens, et vu le niveau de jeu produit ce samedi, on se dit que c'est peut-être mieux ainsi.