Finaliste de la Ligue des champions en mai, la Juventus Turin avait imaginé autre chose qu'une défaite 3-0 pour ses débuts dans la nouvelle saison européenne. Bien sûr, perdre à Barcelone n'a rien d'humiliant, mais les Turinois n'ont pas bien digéré cette deuxième période où ils ont semblé incapables de réagir face à Messi et aux siens.
"On est encore un peu touchés, comme vous pouvez l'imaginer. Quand vous êtes habitués à gagner et à être la plupart du temps la meilleure équipe sur le terrain, c'est assez énervant de vivre un match comme ça", a ainsi expliqué le capitaine Buffon sur le site officiel du club.
"Mais c'est bien d'être énervé. Les grandes équipes et les grands joueurs se révèlent dans les moments difficiles", a ajouté le gardien turinois.
Dimanche à l'heure du déjeuner, c'est Sassuolo (16e) qui pourrait faire les frais des envies de revanche de la Juve, qui visera une quatrième victoire en quatre journées.
Mais le club du groupe Mapei a aussi remarqué que la défense des bianconeri avait perdu de sa superbe. Avec huit buts encaissés en cinq matches officiels (en comptant la SuperCoupe d'Italie), l'arrière-garde de la Juve n'a pas encore trouvé la bonne formule pour se remettre du départ de Bonucci.
Le retour de Chiellini après une blessure au mollet pourrait aider. Titulaire au Camp Nou, Matuidi devrait de son côté enchaîner et débuter à nouveau.
Des promus pour rebondir
Comme la Juve, Naples a réussi un carton plein en championnat, et comme la Juve, Naples est tombé de haut en Ligue des champions, battu 2-1 en Ukraine par le Shakhtar Donetsk.
Pour l'équipe de Maurizio Sarri, le rebond passe par une victoire à domicile dimanche contre son voisin Benevento. Le promu connaît des débuts difficiles en Serie A avec trois défaites en trois matches (20e), malgré quelques promesses dans le jeu.
La Roma aussi affrontera un promu, le Hellas Vérone (19e), samedi soir au Stade Olympique. Les Romains, qui comptent un match en retard, sont distancés en Serie A et doivent s'imposer. Un succès permettrait aussi d'éclairer d'une lumière différente le nul 0-0 concédé mardi face à l'Atlético de Madrid.
Le résultat était acceptable, mais curieusement, il a provoqué un début de crise dont la Roma est coutumière, avec des commentaires plus ou moins désabusés de l'avant-centre Dzeko, du capitaine De Rossi ou du président James Pallotta.
Du coup, ce dernier a sorti les extincteurs et s'est employé jeudi à assurer tout le monde de sa confiance : Di Francesco est "un excellent entraîneur", le staff technique est "extraordinaire", le directeur sportif Monchi est "l'un des meilleurs, si ce n'est le meilleur du monde" et les 'Tifosi' sont "les meilleurs au monde".
Logiquement, tout cela devrait permettre de battre les Véronais samedi.