Sur les onze villes qui se sont portées candidates, Auxerre et Nancy ont été écartées. "Le choix n'a pas été facile, tous les dossiers présentés par les villes candidates étaient de grande qualité", a déclaré le président de la FFF Noël Le Graët dans un communiqué conjoint avec la FIFA.
"Cet événement mobilisera nos villes, nos régions, les clubs amateurs, les clubs professionnels et le public français. Le football féminin est en plein essor, notamment en France. Ce sera une réussite sportive et populaire, j'en suis persuadé", a-t-il ajouté.
Le match d'ouverture et la finale du tournoi seront disputés dans le Parc OL de Lyon. Un choix qui n'est pas anodin puisque c'est dans le sillage des résultats de la section dames de l'OL, quadruple championne d'Europe en 2011, 2012, 2016 et 2017, que le football féminin s'est développé dans l'Hexagone.
"La France a un grand savoir-faire en matière d'organisation de compétitions internationales et je suis ravi que notre compétition phare de football féminin en bénéficie", a déclaré le président de la FIFA Gianni Infantino, cité dans le même texte.
L'équipe de France, 3e au classement FIFA, aura l'ambition de remporter son premier titre mondial, après une frustrante élimination en quarts en 2015, et une 4e place en 2011.
A cour terme, les Bleues seront en lice à l'Euro 2017 aux Pays-Bas (16 juillet-6 août).