1) Le manque d'efficacité
Sur les trois matches disputés au Santiago Bernabéu, le Real n'a inscrit que 3 buts pour 67 tirs cadrés. Un ratio de 4'5 % de réalisme qui est préoccupant, et ce d'autant plus si l'on remarque que sur ces trois buts aucun n'a été marqué par un membre de la 'BBC'. (Deux d'Asensio et un de Lucas Vázquez)
2) Se réveiller en fin de match
Cette saison, les 'Merengues' n'ont pas réussi à avoir la mainmise sur leurs matches et ce notamment au Bernabéu. Lors des trois rencontres à domicile, les Madrilènes ont attendu les derniers instants pour se mettre réellement au boulot. Un contraste saisissant si on l'on compare avec le niveau de jeu léché qui était à l'honneur l'an passé.
3) Changements et rotations
Si après la défaite face au Betis beaucoup reprochent à Zidane les sorties de Isco et Modric, lors des rencontres précédentes déjà les choix tactiques du 'Mister' étaient pointés du doigt. Les titularisations de Casilla, Theo, Lucas et Llorente contre Levante, ou encore le replacement de Casemiro en défense centrale face à Valence restent en travers des gorges madrilènes .
4) No Cristiano, no party
Le Portugais était absent lors des quatre premières rencontres de Liga, un luxe que le Real ne peut pas se permettre. Pour son retour 'CR7' a pourtant tout essayé hier soir, mais sur ses 12 frappes seulement 2 ont trouvé le cadre.
5) Excés de pression
Interrogé sur la question, Isco a confirmé cette théorie : si le ballon n'entre pas c'est parce que l'équipe se met trop de pression. Tellement que les Madrilènes ont centré pas moins de 43 fois contre le Betis, et malgré toute cette débauche d'énergie ils n'ont pas trouvé le chemin des filets. Endossé le rôle de favori n'est pas tous les jours facile.