Ce chiffre, effectué lors de la saison pré-Euro 2016, est en augmentation de 49% par rapport à 2010-2011. Cette croissance s'explique en partie par le changement de dimension du Paris SG, qui est passé en 2011 sous pavillon qatarien.
Les principales recettes pour les clubs ont été les droits audiovisuels (762 millions d'euros), devant le produit net des transferts de joueurs (429 millions d'euros), les produits divers comme le merchandising (374 millions d'euros), le sponsoring (372 millions d'euros) et les recettes de match (183 millions d'euros).
Marc Lhermitte, associé chez 'EY advisory', a souligné lors de la présentation de l'étude à Paris, réalisée à l'initiative des syndicats des clubs professionnels Première Ligue et l'UCPF, l'impact d'un "effet ciseau" sur la compétitivité du football français, entre les montants du principal poste de recettes, les droits TV, les plus faibles du "Big 5" européen (Angleterre, Espagne, Italie, Allemagne, France) et le principal poste de dépenses, le coût du travail, le plus élevé de ces cinq Championnats.
Au total, selon EY, la "filière du football professionnel" a généré 7,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires "dans les clubs, dans leur territoire d'implantation et auprès de leurs partenaires" et emploie 34 815 personnes, "à la fois dans les clubs, mais aussi parmi les fournisseurs locaux, les industriels et les médias liés au football".