"Dans ma famille, on m'a appris à être toujours à mort avec les miens, et je ne vais pas changer à bientôt 50 ans", a déclaré le bouillant technicien argentin (47 ans) en conférence de presse.
"Tous ceux qui sont membres de ma famille, je suis à mort avec eux", a-t-il insisté.
Griezmann a enchaîné samedi son 8e match officiel d'affilée sans marquer avec l'Atletico, soit sa pire série depuis son arrivée au club en 2014.
Et alors que 'Grizi' a été très critiqué ces derniers mois pour avoir affiché ses envies d'ailleurs, le public 'colchonero' a copieusement sifflé au moment de son remplacement (77e), sans qu'on sache s'il conspuait la prestation de l'attaquant ou bien la décision de le remplacer...
Simeone n'a pas voulu se prononcer sur l'attitude de son joueur, se bornant à dire que "les choses doivent se régler en famille et non publiquement".
Griezmann a par ailleurs reçu le soutien de ses partenaires, à l'image de Juanfran, qui a assuré que le vestiaire était "à mort" avec le Français.
"Dès qu'il marquera un but, les fantômes se dissiperont", a dit le latéral espagnol.
Même opinion pour Saul: "Griezmann travaille toujours et c'est tout ce qui compte pour moi, il essaie de donner le meilleur pour l'équipe", a souligné le milieu espagnol.
"Les gens doivent apprécier son travail. Ce n'est pas seulement un attaquant qui marque, quand il travaille bien, l'équipe tourne bien. C'est un joueur très important au sein du vestiaire et nous sommes tous avec lui. Il apporte beaucoup sur le terrain et en dehors, avec ce grain de folie qui est le sien", a-t-il conclu.