Le Nigérian de 44 ans n'exclut par ailleurs pas d'être candidat à la tête de la fédération nigériane de football.
Qu'avez-vous pensé de l'esclandre entre Neymar et Cavani au sein de votre ancien club ? Est-ce une mauvaise nouvelle pour le PSG ?
"Pas du tout. C'est de la saine compétition. C'est toujours bon d'avoir plus d'un joueur qui peut tirer les coup-francs ou les penalties. Au final, ça arrive dans presque toutes les équipes. Il faut juste négocier, dire: +Tu prends le premier, je prends le second+. Pour moi, c'est de la saine compétition."
Comment les choses se passaient avec votre ancien coéquipier Ronaldinho ?
"L'important restait l'équipe et le fait de gagner les matches. On peut négocier. Chaque joueur a une zone (d'où tirer les coups de pieds arrêtés, NDLR) où il est le meilleur, alors on sait que si c'est dans cette zone (que la faute est sifflée), c'est à lui de le prendre. Et si c'est dans un endroit neutre, celui qui le sent bien peut le prendre."
Pensez-vous que Neymar est loin de devenir le meilleur joueur du monde ?
"Il n'est pas trop loin. Tout dépend de son esprit compétiteur et de sa confiance en soi. Les deux autres, Messi et Cristiano Ronaldo, ont refusé d'abdiquer donc, pour les dépasser, il va falloir faire un petit peu plus que ce qu'ils font actuellement. C'est une tâche très difficile. Il a pris une décision audacieuse en partant (de Barcelone) mais, maintenant, il peut montrer qu'il a ce qu'il faut pour être le meilleur."
Quel objectif doit avoir votre ancienne sélection, le Nigeria, pour la Coupe du monde à venir ?
"D'abord, il est important de se qualifier parce qu'ils ont été en difficulté récemment. Si nous y parvenons, il n'y aura aucune pression sur l'équipe parce que personne ne s'attend à ce qu'ils gagnent. S'ils parviennent à sortir de leur poule, ce sera un progrès. C'est une jeune équipe avec peu de joueurs d'expérience, ce serait donc une expérience fantastique pour eux de disputer une Coupe du monde."
çVoulez-vous toujours devenir le président de la Fédération ?
ç"Peut-être. J'étais inquiet de la direction prise par notre football. Nous étions en souffrance. J'ai compris que nous devions changer le fonctionnement administratif du football parce que si vous ne mettez pas une bonne structure en place, surtout auprès des jeunes joueurs, vous allez souffrir dans le futur. C'était l'une des raisons pour lesquelles je pensais à cela mais la situation semble meilleure maintenant. S'ils peuvent m'épargner ce stress, je serai heureux de continuer à faire ce que je fais maintenant".