Beaucoup de joueuses autrichiennes évoluent en Bundesliga, ce qui fait dire à certains que c'est une "petite Allemagne". Laquelle d'entre elles vous paraît la plus dangereuse ?
"Toutes les joueuses de cette équipe sont dangereuses. Il est toujours difficile de sortir une joueuse en particulier. Cette équipe d'Autriche est un bloc très compact, qui a tendance à être bien positionné, bien discipliné, et qui joue sur ses qualités de vitesse. Je n'ai pas été surpris par leur résultat (contre la Suisse, 1-0) au vu de ce que j'avais vu lors des matches de préparation. Cela ne va pas être facile pour nous mais on a des arguments pour les mettre en difficulté."
Faut-il s'attendre à une opposition similaire à celle face à l'Islande ?
"On s'attend à un match difficile, avec le profil de l'Islande. Une équipe très athlétique mais qui a d'autres spécificités. C'est une équipe capable aussi de mettre de la vitesse. Il va falloir en tenir en compte parce que (l'Autriche) est capable de s'adapter à son adversaire. A partir de là, à nous aussi de mettre en place notre style, notre jeu. On est capable de faire beaucoup mieux, à l'image de notre deuxième mi-temps contre l'Islande".
Avez-vous le sentiment de pouvoir jouer la qualification dès votre deuxième match ?
"Non, pas plus que ça. L'Autriche a gagné son premier match, l'équipe de France aussi. On joue peut-être la qualification sur ce match-là, cela dépendra bien sûr du résultat. C'est bien d'être confronté dès le deuxième match à une équipe qui vient de gagner, c'est fortement intéressant. On a à coeur de réaliser une bonne performance et de prendre trois points de plus".
Est-ce que le soulagement du premier match va permettre à vos joueuses d'être plus relâchées, notamment dans le dernier geste ?
"Automatiquement, ce premier match était attendu par le groupe, par les filles, par les observateurs, et il fallait bien négocier ce virage. Cela avait l'air d'un match piège, et je trouve qu'on s'en est vraiment bien sorti. Aujourd'hui, on va dire qu'on est rentré dans la compétition. Maintenant, ce n'est pas parce que l'on vient d'obtenir une victoire qu'on doit se relâcher, certainement pas. Avoir les cartes en main, c'est ça avant tout le premier objectif".
Propos recueillis en conférence de presse.