Une nouvelle fois, les hommes de Jocelyn Gourvennec sont passés à côté de leur match. Une nouvelle défaite face au Stade Rennais (1-0) qui vient un peu plus accentuer la sinistrose au sein du club bordelais : un seul point sur les cinq dernières sorties et une formation qui n'avance plus depuis début octobre et la claque reçue au Parc des Princes, contre le PSG (6-2).
Plus que jamais, les Girondins sont au point mort
Quelle est la responsabilité de Malcom dans cette série noire ? Moindre, on a envie de dire au premier abord. Le Brésilien se démène comme à son habitude sur le front de l'attaque, n'hésitant pas à repiquer dans l'axe pour s'ouvrir de nouvelles fenêtres de tir tout en donnant des possibilités de passes à ses partenaires. Ce vendredi, en Bretagne, la réussite n'était pas avec lui, comme lors de ses trois derni!res apparitions. 0 but, 0 passe décisive, ce qui reflète bien la méforme des Girondins.
Si l'on veut désigner des coupables à cette inefficacité offensive (aucun but marqué depuis 309 minutes en Ligue 1), la logique veut que l'on pointe du doigt les avants-centres bordelais. Alexandre Mendy et Nicolas De Préville sont bien loins du rendement attendu. Le premier a raté les trois tirs qu'il a tenté face à Rennes et le second n'a toujours pas marqué depuis son arrivée de Lille.
Une panne seulement passagère ?
On ne peut s'empêcher d'être très exigeants avec la jeune pépite brésilienne du FCGB. Depuis le début de la saison, il a déjà été renversant comme à Lyon, décisif à Toulouse ou encore malin face à Nantes. Dans un Bordeaux clairement en crise, il est celui qui doit tirer les autres vers le haut et depuis cinq rencontres, Malcom n'y arrive pas. Quand les solutions collectives ne donnent rien, il reste l'exploit individuel et le joueur formé aux Corinthians adore ce genre de situation, seul, dos au mur. Sur coup-franc, un exercice qu'il affectionne, il n'a pas réussi à régler la mire et ses tentatives contre Koubek n'ont pas été fructueuses.
Le jeunesse peut être un facteur pour expliquer la période compliquée que traverse Malcom. Il a fait le choix l'été dernier de rester une saison de plus, avant de prolonger d'une année supplémentaire jusqu'en 2021. De nombreux observateurs ont loué cette décision, jugée "mature et lucide", au sein même du Haillan. Pour autant il ne faudrait pas que cette année bénéfique au départ se transforme en année perdue. Et dire que le mercato d'hiver ouvre ses portes dans moins de deux mois...