Mercredi soir à Naples, l'OGC Nice a littéralement sombré dans un bain trop grand pour lui. Le GYM a subi la loi d'un Napoli plein de fougue et peut nourrir un regret : celui d'avoir opposé une résistance suffisante pour en avoir.
"Je regrette les 2-3 occasions que nous avons eues en première mi-temps. Si on en marque une, ça change tout", expliquait Lucien Favre en conférence de presse. Une frappe trop croisée de Vincent Koziello, une autre d'Allan Saint-Maximin... et quelques contres qui auraient mérité un peu plus de réalisme.
Mardi, devant son public de l'Allianz Riviera, Nice devra marquer, au moins deux buts, et bien défendre pour ne pas en prendre... s'il veut espérer quelque chose.
"On est tombé face à une très bonne équipe de Naples. On a jamais vraiment réussi à jouer au milieu", analysait froidement Pierre Lees-Melou en zone mixte. Un constat fatidique qui a amené un déséquilibre permanent au sein de l'équipe azuréenne.
Gênés par un pressing de tous les instants, les relanceurs niçois, Jean Michaël Seri en premier, ont été sevrés des espaces dont ils disposent habituellement pour développer du jeu. Face aux courses des attaquants et à la pression des milieux napolitains, jamais les hommes de Lucien Favre ne sont parvenus à sortir d'un schéma qui les a condamnés à la faute.
Alors que Vincent Koziello sera suspendu pour le match retour après son carton rouge reçu en fin de rencontre, Nice pourra peut-être s'appuyer sur Wesley Sneijder pour apporter calme et expérience à un milieu de terrain trop tendre au San Paolo.
Pour inverser la tendance, l'OGC Nice aura également besoin d'un buteur. Privés de Mario Balotelli depuis deux matches, les Aiglons espèrent le retour du buteur italien, a fortiori parce qu'Alassane Pléa, lui aussi exclu à Naples, ne sera pas de la partie.
"Je ne sais pas s’ils seront prêts (Sneijder et Balotelli, ndlr). C’est possible mais ce n’est pas sûr. Mais c’est certain qu’il faut qu’il y ait d’autres joueurs mardi", concédait Lucien Favre après la rencontre. Les deux compères, vainqueurs de la Ligue des champions en 2010 sous les couleurs de l'Inter, seront attendus comme les sauveurs. Sinon, ce sera la Ligue Europa, à une marche des plus grands. À eux de montrer où leur club se situe.
Julien Quelen, au San Paolo.