C'était le baroud d'honneur pour l'Algérie qui savait déjà depuis un mois qu'elle ne participerait pas à la Coupe du Monde 2018 en Russie. Cet ultime match des éliminatoires face au Nigeria présentait tout de même une curiosité : le retour aux affaires de Rabah Madjer, quinze ans après avoir quitté son poste de sélectionneur.
Au coup d'envoi, quelques absent notables : M'Bolhi, Soudani, Ghoulama et Bensebaini, blessés. Il n'y avait pas non plus de Feghouli, non convoqué pour ce rendez-vous. Pourtant l'équipe se présente avec ses habituelles armes offensives : Mahrez, Slimani et Brahimi étaient alignés d'entrée. Le sentiment de bien-faire s'observe dès les premières minutes : à domicile les Fennecs affichent un pressing haut et se portent en nombre sur les situations offensives.
Malheureusement, le manque de confiance est criant, lié aux derniers résultats bien médiocres : dans sa phase de qualification, l'Algérie n'a pris qu'un point sur cinq. On pense alors à une rechute quand John Ogu ouvre la marque de loin, laissant Chaouchi impuissant. De plus, Mandi et Slimani ratent le caddre de manière quasiment inexplicable.
Des "olé, olé" commencent à descendre du Stade Chahid Hamlaou situé à Constantine lorsque les Nigerians vont tourner la balle. Les hommes de Madjer vont avoir une réaction d'orgueil et arrachent le nulà la 88e minute par l'intermédiaire de Brahimi. Plus que jamais, il y aura beaucoup de travail pour reconstruire l'équipe algérienne... Le Nigeria de Rohr peut lui se tourner vers Moscou et commencer sa préparation.