Alors que son club effectue un début de saison bien moyen avec déjà cinq défaites au compteur, le propriétaire de l'AC Milan va peut-être avoir d'autres soucis que le domaine sportif. Le 'New York Times' a publié une longue enquête ce vendredi sur l'homme d'affaire, sa fortune, et les différentes sociétés qu'il possède.
Li Yonghong est ainsi désigné comme le propriétaire principal de la plus grande mine de Phosphore de Chine. Or, il est décrit comme une personnalité peu connue dans le milieu minier. Autre information qui peut être décrite comme troublante, cette mine a changé quatre fois de directeur en à peine deux ans. Parmi ces patrons qui ont rapidement changé de poste, Li Shangbing, connu comme représentant légal de Sino-Europe Asset Management, une des sociétés impliquées dans le rachat de l'AC Milan. Un porte-parole du club a déclaré que le contrôle de Li Yonghong sur la mine a été vérifié par des avocats et les banques impliquées dans l'affaire.
Les journalistes américains ont par ailleurs voulu dans leurs investigations visiter les locaux de Guangdong Lion, autre société reliée au principal actionnaire des 'Rossoneri'. Ils n'y ont pratqiuement rien trouvé... À part quelques éléments douteux. "Il y avait un avis d'expulsion à la porte. À l'intérieur, les bureaux et les chaises étaient en désordre, les ordinateurs n'avaient pas de disque dur et les vers infestaient une poubelle."
Le manque de réponses du principal intéressé, l'opacité de ses différentes activités et la communication verouillée de son entourage interpellent le 'New York Times' qui ne formule pas cependant d'accusation concrète contre le nouveau boss de l'AC Milan.